Suivi environnemental : biodiversité, littoral, risques naturels
Le drone, un allié incontournable des études environnementales en 2025
Le drone est devenu un outil précieux et incontournable pour les études environnementales. Grâce à sa capacité à voler à basse altitude, à capturer des images précises et à embarquer différents capteurs, il permet de surveiller, mesurer et documenter les phénomènes naturels ainsi que l’impact des activités humaines sur des territoires variés.
En 2025, les drones sont utilisés par les bureaux d’études, collectivités, ONG et services de l’État pour mener des missions de suivi écologique, de prévention des risques naturels ou de modélisation des milieux sensibles. Leur déploiement rapide et leur polyvalence en font une solution efficace et économique.
Pourquoi utiliser un drone pour l’environnement ?
L’utilisation d’un drone dans les études environnementales offre plusieurs avantages majeurs. D’abord, il s’agit d’un outil non intrusif, qui limite la perturbation des milieux naturels sensibles. Le drone permet également de collecter des données avec une précision centimétrique, même dans des zones difficilement accessibles à pied ou par d’autres moyens.
Autre atout : les images et relevés produits par drone sont géoréférencés et exploitables dans un SIG (système d’information géographique), facilitant l’analyse et l’intégration dans les projets d’aménagement ou de conservation. Enfin, la possibilité de répéter les vols dans le temps permet de comparer l’évolution d’un site sur le long terme et de mesurer les impacts environnementaux.
Quelles applications concrètes pour le suivi environnemental ?
Les drones trouvent des applications variées dans le secteur environnemental. Ils sont utilisés pour :
Le comptage des nids et colonies d’oiseaux, afin de surveiller les espèces protégées sans déranger les animaux
Le suivi de l’érosion littorale, en cartographiant les falaises, les plages et les dunes pour mesurer les pertes de volume
La surveillance de la végétation, grâce aux indices NDVI ou NDRE, qui révèlent l’état de santé des plantes et détectent les espèces invasives
La cartographie des habitats naturels, utile pour classifier les différents milieux écologiques et évaluer leur étendue
La prévention des risques naturels, comme les inondations, glissements de terrain ou incendies, en fournissant des données topographiques précises
Le contrôle des pollutions accidentelles, en localisant les nappes d’hydrocarbures ou les coulées de boues après un incident industriel
Quels capteurs utiliser pour ces missions ?
Le choix du capteur embarqué est déterminant selon l’objectif de la mission. Les drones environnementaux peuvent être équipés de :
Une caméra RGB classique, pour l’observation visuelle et l’état général du terrain
Un capteur multispectral (NDVI, NDRE), pour analyser la santé de la végétation, cartographier les sols ou détecter les zones de stress hydrique
Une caméra thermique, permettant de repérer les zones d’échauffement, la présence d’animaux nocturnes ou d’anomalies thermiques
Un capteur LiDAR, pour modéliser la structure du sol, estimer la biomasse ou générer des modèles numériques de terrain en milieu forestier
Un module RTK ou GNSS, indispensable pour garantir une précision géographique à l’échelle centimétrique
Ces capteurs peuvent être combinés sur certains drones pour obtenir une vision multidimensionnelle du milieu étudié.
Quels formats de livrables attendus ?
Les livrables produits par une mission drone environnementale sont variés et s’adaptent aux besoins du client. Parmi les formats les plus courants, on retrouve :
Des orthophotos géoréférencées au format .tif ou .jpg
Des cartes NDVI ou NDRE en GeoTIFF ou shapefile (.shp) pour une intégration directe dans les logiciels SIG
Des modèles 3D ou MNT exportés en .obj, .las ou .dxf
Des cartes thématiques prêtes à l’emploi sous QGIS ou ArcGIS
Un rapport d’analyse en PDF, accompagné d’un tableur récapitulatif des données collectées (.csv)
Tous ces livrables sont exploitables dans les études d’impact, les projets de conservation ou les rapports réglementaires soumis aux autorités.
Études de cas en France et en Europe
Plusieurs missions démontrent l’efficacité du drone en environnement. Par exemple, sur le littoral breton classé Natura 2000, un suivi par drone a permis de cartographier les falaises et dunes, de mesurer l’érosion et de fournir un rapport complet à l’Agence de l’eau et à la DREAL sur une période de trois ans.
Dans le sud de la France, un projet de reforestation financé par un programme LIFE européen a utilisé le drone pour générer un modèle 3D des parcelles avant et après les plantations, ainsi qu’une cartographie NDVI pour évaluer la densité et la reprise de la végétation.
Quelles contraintes réglementaires ?
L’usage d’un drone pour des missions environnementales est encadré par plusieurs règles. Survoler une zone naturelle protégée nécessite l’accord des gestionnaires ou des autorités compétentes. Il faut également respecter les périodes sensibles de reproduction ou de nidification de certaines espèces, ainsi qu’une distance minimale vis-à-vis des animaux, notamment les oiseaux et les chauves-souris.
D’autres autorisations, comme une déclaration préfectorale ou une autorisation de vol hors-vue validée par l’EASA, peuvent être requises selon le périmètre de la mission. Enfin, le respect du RGPD est essentiel si les prises de vue incluent des zones habitées ou des activités humaines.
Dronyx accompagne ses clients dans la préparation et l’obtention de toutes les autorisations nécessaires, garantissant la conformité réglementaire des opérations.