Photogrammétrie drone : gain de temps pour les géomètres



La photogrammétrie par drone est devenue en 2025 un outil indispensable pour les géomètres-experts, les bureaux d’études et les professionnels de la topographie. Grâce à cette technologie, il est désormais possible de produire rapidement des modèles 3D, orthophotos et relevés topographiques précis au centimètre, tout en réduisant les temps et les coûts sur le terrain.

Dans cet article, découvrez ce qu’est la photogrammétrie drone, ses bénéfices pour les géomètres, le matériel et les logiciels recommandés, mais aussi les limites à anticiper.

📌 Sommaire

  • Photogrammétrie drone : définition simple

  • Ce que ça change pour les géomètres

  • Exemple de mission type

  • Matériel et logiciels recommandés

  • Résultats & précision

  • Limites à connaître

  • Dronyx, partenaire des géomètres

1. Photogrammétrie drone : définition simple

La photogrammétrie est une méthode de mesure qui utilise des photos aériennes prises avec un recouvrement suffisant, associées à la position GPS exacte de chaque cliché. Ces données sont ensuite traitées par des logiciels spécialisés pour reconstituer la scène en 3D.

Grâce à cette technique, un télépilote peut générer :

  • Des orthophotos précises et géoréférencées

  • Un nuage de points dense

  • Un modèle numérique de terrain (MNT) ou de surface (DSM)

  • Un modèle 3D texturé

  • Des courbes de niveau

  • Des relevés planimétriques et altimétriques exploitables

Cette méthode offre une précision remarquable, tout en limitant les interventions physiques sur le terrain.

2. Ce que ça change pour un géomètre

L’intégration du drone et de la photogrammétrie dans les missions de géomètres apporte de vrais gains de temps et de productivité :

Relever plusieurs hectares en moins d’une heure de vol
Accéder facilement à des zones difficiles ou dangereuses
Disposer d’un volume de données beaucoup plus riche
Réduire de 50 à 80 % le temps passé sur le terrain
Obtenir des fichiers directement compatibles avec AutoCAD, SIG, BIM ou autres logiciels métiers

En résumé, le drone permet au géomètre d’être plus rapide, plus efficace et plus compétitif face aux demandes de ses clients.

3. Exemple concret de mission

Prenons un cas réel : un relevé topographique de 7 hectares pour un projet de lotissement.

  • Drone utilisé : DJI Phantom 4 RTK

  • Durée de vol : 25 minutes

  • Logiciel de traitement : Agisoft Metashape

  • Résultat obtenu : orthophoto avec résolution de 2,3 cm/pixel, MNT, courbes de niveau équidistantes de 50 cm

Au final, le temps de relevé a été divisé par trois, avec un gain de 2,5 jours par rapport à une méthode traditionnelle.

4. Matériel et logiciels recommandés

Pour atteindre la précision attendue par les géomètres, le choix du matériel est stratégique.

Le drone RTK est indispensable en 2025, associé à un bon traitement logiciel :

  • Drone recommandé : DJI Phantom 4 RTK ou DJI Mavic 3 Enterprise RTK

  • Station GNSS au sol : D-RTK 2 ou équivalent pour les points de calage

  • Logiciels de traitement : Agisoft Metashape, Pix4Dmapper, Autodesk ReCap Pro

  • Logiciels d’exploitation : AutoCAD Civil 3D, QGIS pour les exports CAO/SIG

💡 Un bon matériel assure des données exploitables dès le premier traitement, limitant les ajustements ou relevés complémentaires.

5. Résultats et précision attendus

Une mission photogrammétrique bien exécutée permet de livrer des résultats fiables, conformes aux attentes professionnelles :

  • Orthophoto géoréférencée avec une précision de 2 à 5 cm/pixel

  • MNT ou DSM avec une précision de 3 à 10 cm selon terrain et méthode

  • Courbes de niveau équidistantes de 0,5 à 1 m

  • Modèle 3D texturé exportable en .obj ou .ply

Ces données sont directement exploitables dans les logiciels SIG, CAO ou BIM des clients.

6. Limites à connaître

Malgré ses avantages, la photogrammétrie par drone présente quelques limites :

Moins performante sous végétation dense ou forêt fermée
Moins précise que le LiDAR sur zones fortement pentues ou escarpées
Risque d’erreur GNSS si le vol n’est pas bien calibré ou si la couverture satellite est faible
Temps de traitement élevé si le nombre de photos est trop important ou mal optimisé

💡 Pour maximiser la qualité, il est recommandé de prévoir un recouvrement de 70 à 80 % et de voler à des heures de lumière constante, évitant les ombres portées.

7. Dronyx, partenaire des géomètres

Chez Dronyx, nous accompagnons les géomètres-experts et bureaux d’études dans le choix du matériel, le traitement des données et l’intégration des résultats dans leur workflow métier.

Que vous débutiez ou que vous cherchiez à monter en précision, nos solutions sont adaptées aux besoins réels du terrain.

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