LiDAR vs photogrammétrie : que choisir selon votre mission ?



LiDAR ou photogrammétrie ? Quelle méthode choisir pour vos relevés 3D en 2025 ?

Quand il s’agit de produire un modèle 3D, une orthophoto ou un relevé topographique, deux technologies dominent le marché : LiDAR et photogrammétrie. Chacune a ses atouts, ses contraintes, son coût. Mais laquelle convient le mieux à votre projet ?

Dans ce guide, découvrez les différences essentielles, les critères de choix et les cas d’usage concrets pour bien choisir en 2025.

LiDAR et photogrammétrie : de quoi parle-t-on ?

La photogrammétrie est une méthode qui repose sur l’analyse d’un grand nombre de photos prises depuis les airs. Ces images, associées à leurs coordonnées GPS, sont recoupées via des algorithmes pour reconstruire un modèle 3D ou une orthophoto.

Le LiDAR, ou Light Detection And Ranging, est une technologie laser. Elle envoie des impulsions lumineuses vers le sol et mesure le temps mis par ces signaux pour revenir. Résultat : un nuage de points 3D extrêmement précis, même sous végétation.

Quelles sont les principales différences ?

Ces deux techniques ont des approches très différentes :

  • Principe de mesure : la photogrammétrie reconstruit un modèle à partir d’images ; le LiDAR mesure directement les distances.

  • Conditions de vol : la photogrammétrie exige une lumière homogène et peu d’ombres, alors que le LiDAR fonctionne même par ciel couvert.

  • Résultat sous végétation : la photogrammétrie est limitée car la végétation masque le sol, tandis que le LiDAR peut pénétrer la canopée.

  • Densité et précision : le LiDAR offre des nuages de points très denses et une précision altimétrique supérieure, jusqu’à ±3 cm.

  • Traitement des données : la photogrammétrie nécessite un traitement long et lourd ; le LiDAR fournit des données brutes plus rapidement exploitables.

En termes de poids et de coût, la photogrammétrie est plus accessible. Un drone équipé d’une simple caméra suffit, tandis qu’un capteur LiDAR est plus lourd, nécessite un drone porteur plus puissant et représente un investissement conséquent.

Quelle méthode pour quelle mission ?

Le choix dépend avant tout de la nature du terrain et de l’objectif du relevé. Voici quelques repères :

  • Pour une cartographie de champs plats ou zones dégagées, la photogrammétrie est largement suffisante.

  • Pour un relevé forestier ou en zone végétalisée dense, le LiDAR est indispensable.

  • Pour réaliser une orthophoto haute résolution ou une modélisation d’un bâtiment, la photogrammétrie sera plus adaptée, sauf en cas de structure très complexe.

  • Pour des relevés de talus, carrières, ponts ou pylônes, le LiDAR est la solution la plus précise.

En clair, dès qu’il faut travailler sous la végétation, capter des surfaces irrégulières ou modéliser des structures techniques, le LiDAR prend l’avantage.

Quelques cas d’usage concrets

Prenons quelques exemples :

  • Un bureau d’études en génie civil choisira le LiDAR pour cartographier un talus instable ou inspecter une structure métallique complexe.

  • Une agence immobilière ou audiovisuelle utilisera la photogrammétrie pour produire des visuels aériens ou modéliser un bâtiment.

  • Une collectivité locale pourra combiner les deux technologies : photogrammétrie pour l’orthophoto, LiDAR pour produire un modèle numérique de terrain précis.

Chaque technologie a donc sa place selon l’objectif final et le contexte de la mission.

Quels coûts prévoir en 2025 ?

Côté budget, la photogrammétrie reste plus accessible. Un drone équipé d’une caméra professionnelle peut coûter entre 1 000 et 3 000 euros, et un logiciel de traitement entre 100 et 3 000 euros par an. Le temps de traitement varie de 2 à 6 heures, selon la complexité.

Le LiDAR implique un investissement plus élevé. Un capteur LiDAR professionnel coûte entre 20 000 et 80 000 euros, auquel s’ajoutent des logiciels spécialisés (de 5 000 à 10 000 euros par an) et un drone plus robuste. Mais le temps de traitement est réduit et la densité de données bien supérieure, ce qui compense sur des projets à grande échelle.

Peut-on combiner LiDAR et photogrammétrie ?

Oui, et c’est même recommandé pour certains projets. La combinaison des deux permet de tirer parti des forces de chacun :

  • Le LiDAR apporte la géométrie et la précision altimétrique

  • La photogrammétrie fournit la texture, la couleur et le rendu visuel

Le résultat final est un modèle complet : un nuage de points dense et précis, enrichi d’une orthophoto texturée. Cette approche hybride est idéale pour des applications comme le BIM, l’inspection du patrimoine, la création de jumeaux numériques ou les analyses d’impact environnemental.

En résumé

La photogrammétrie et le LiDAR sont deux outils complémentaires. Le premier est abordable, rapide à déployer et adapté aux environnements simples. Le second est incontournable pour les terrains complexes, les zones boisées ou les projets nécessitant une précision géométrique extrême.

Le bon choix dépendra de votre mission, de vos contraintes techniques et de votre budget. Et dans de nombreux cas, l’association des deux technologies offre la meilleure solution.

Vous souhaitez être accompagné dans le choix ou l’intégration de ces technologies ? Contactez un expert pour définir la méthode la plus adaptée à votre projet.

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