Lancer son activité de télépilote : étapes clés



Le marché du drone en Europe est en plein essor. En 2025, lancer son activité de télépilote professionnel est plus accessible que jamais… à condition de suivre les bonnes étapes réglementaires, commerciales et techniques.

Voici un guide complet pour créer ton activité de télépilote drone, de l’idée à la première mission facturée.

Sommaire

  1. Télépilote pro : qui peut se lancer ?

  2. Étape 1 : choisir son statut (auto-entreprise, société...)

  3. Étape 2 : formation et certification obligatoires

  4. Étape 3 : enregistrement EASA & AlphaTango

  5. Étape 4 : assurance obligatoire

  6. Étape 5 : équipement et logiciels essentiels

  7. Étape 6 : se faire connaître et trouver ses premières missions


1. Qui peut devenir télépilote drone pro ?

Toute personne majeure en bonne condition physique
Aucune obligation de diplôme préalable
Être motivé, organisé, capable de respecter un cadre légal strict

Que tu sois photographe, technicien, ingénieur ou simple passionné, tu peux monétiser ton drone dans de nombreux secteurs :

  • Immobilier

  • Événementiel

  • Cartographie

  • Inspection

  • Agriculture

  • Audiovisuel

  • BTP

2. Choisir le bon statut

Quel statut juridique choisir pour lancer son activité de télépilote professionnel ?

  • Auto-entreprise

    • Avantages : création rapide, formalités simplifiées, faibles charges sociales

    • Limite : plafond de chiffre d’affaires à 77 700 € annuel

  • EURL ou SASU

    • Avantages : image plus professionnelle, possibilité de récupérer la TVA, meilleure crédibilité auprès de gros clients

    • Limite : plus de charges, obligations comptables et administratives plus lourdes

  • Micro-BNC (freelance)

    • Avantages : adapté pour des missions techniques ponctuelles, régime fiscal simplifié

    • Limite : moins de flexibilité et d’options d’évolution à long terme

💡 Conseil : L’auto-entreprise est souvent la meilleure option pour débuter, tester son marché et se lancer sans prendre de risques financiers importants.


3. Formation obligatoire et certification

En catégorie ouverte (missions simples) :

  • Formation gratuite en ligne sur AlphaTango + test

En catégorie spécifique (missions techniques, hors vue, urbaine) :

  • Formation théorique drone (ou équivalence ULM)

  • Formation pratique reconnue

  • Rédaction de MANEX / SORA

Choisir un centre agréé reconnu par l’EASA ou la DGAC.

4. Enregistrement administratif

Ce qu’il faut obligatoirement faire avant tout premier vol professionnel en drone

  • Enregistrement de l’exploitant UAS

    • Plateforme : AlphaTango (France)

    • Résultat : obtention d’un numéro d’exploitant européen (UE) valable dans toute l’Union européenne

  • Enregistrement du drone

    • Action : enregistrer le drone par numéro de série, selon sa classe CE

  • Affichage du numéro UAS sur le drone

    • Obligation : le numéro UAS doit être apposé de manière visible sur l’appareil

💡 Bon à savoir : Ce numéro unique est reconnu dans toute l’UE, simplifiant les vols transfrontaliers.

5. Assurance drone

L’assurance en responsabilité civile aérienne est obligatoire pour tout pilote professionnel de drone.

Voici les options principales :

  • Responsabilité civile simple

    • Prix estimé : 150 à 250 € par an

    • Couvre uniquement les dommages causés à des tiers

  • Tous risques + couverture du matériel

    • Prix estimé : 400 à 800 € par an

    • Inclut la protection du drone et de l’équipement en cas de casse ou vol

Important : une preuve d’assurance peut être exigée par un client ou par les autorités en cas d’incident.

6. Choisir son matériel

Pour bien démarrer son activité de télépilote en 2025, certains équipements et outils sont incontournables. Côté drone, les modèles les plus recommandés restent le DJI Mavic 3E, l’Air 3 ou l’Autel RTK, qui offrent un bon compromis entre précision, fiabilité et polyvalence. Il est essentiel d’investir dans des accessoires adaptés, notamment une valise de transport robuste, trois batteries minimum, une tablette dédiée pour le pilotage et un chargeur multiple afin d’assurer une autonomie optimale sur le terrain.

Pour le traitement des données, les logiciels comme Pix4D, Agisoft Metashape, QGIS ou DroneDeploy figurent parmi les références du marché. Ils permettent de produire des livrables professionnels, qu’il s’agisse de cartographie, de modélisation ou d’analyse. Côté gestion administrative, des outils comme Google Sheets, DroneLogbook ou Notion aident à organiser les missions, suivre les heures de vol et rester en conformité réglementaire.

Enfin, il ne faut pas négliger le volet communication : disposer d’un portfolio en ligne, d’un site vitrine clair et d’un profil LinkedIn à jour est indispensable pour attirer ses premiers clients et crédibiliser son activité. Penser dès le départ à allouer un budget à la communication et aux actions commerciales est une stratégie souvent sous-estimée mais déterminante pour se démarquer.


7. Se faire connaître et décrocher ses premières missions

Crée :

  • Un portfolio en ligne (Site, Instagram, Behance)

  • Une fiche Google My Business

  • Des références clients dès le départ (projets gratuits ou réduits)

  • Ton profil sur les plateformes spécialisées : Upwork, FlyBy, InsituDrone...

Tu peux aussi :

  • Démarcher des agences immo / BTP

  • Contacter des collectivités locales

  • Travailler avec un bureau d’études en sous-traitance

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