Inspection d’infrastructures : lignes, ponts, bâtiments



L’inspection d’infrastructures est un enjeu stratégique en 2025, que ce soit pour garantir la sécurité, assurer la maintenance ou réduire les coûts. Face aux contraintes des méthodes traditionnelles, les drones se sont imposés comme la solution de référence, permettant des inspections rapides, sûres et documentées.

Dans cet article, découvrez les avantages du drone pour l’inspection, les infrastructures concernées, les capteurs les plus utilisés, des cas concrets et les gains mesurables pour les professionnels.

Sommaire

  • Pourquoi utiliser un drone pour l’inspection ?

  • Quelles infrastructures peuvent être inspectées ?

  • Types de capteurs recommandés

  • 3 cas concrets d’utilisation

  • Livrables et données produites

  • Réglementation et sécurité

1. Pourquoi le drone est idéal pour l’inspection

Le recours au drone dans l’inspection d’infrastructures présente de nombreux avantages concrets :

✅ Réduction des risques humains, plus besoin d’échafaudages ou de cordistes.
✅ Gain de temps considérable : une inspection en drone prend quelques minutes contre plusieurs jours en méthode classique.
✅ Production d’une documentation complète et exploitable (vidéo 4K, zoom optique, imagerie thermique).
✅ Moins de perturbations sur site : pas d’arrêt de circulation, pas d’accès restreint, opération plus discrète.

Ces inspections régulières permettent non seulement de prévenir les incidents majeurs, mais aussi de réduire les coûts de maintenance curative.

2. Quelles infrastructures peuvent être inspectées ?

Les drones sont aujourd’hui utilisés pour l’inspection d’une grande variété de structures :

  • Réseaux électriques : lignes haute et basse tension, pylônes, postes de transformation.

  • Ouvrages d’art : ponts, viaducs, tunnels, passerelles.

  • Bâtiments : façades, toitures, ERP, usines, monuments.

  • Réservoirs et silos : cuves, châteaux d’eau, silos de stockage.

  • Infrastructures ferroviaires : voies, caténaires, tunnels, ouvrages ferroviaires.

Grâce à leur maniabilité et leur adaptabilité, les drones peuvent accéder à des zones inaccessibles ou dangereuses sans risque pour les opérateurs.

3. Quels capteurs utiliser pour l’inspection ?

Le choix du capteur dépend de l’objectif de l’inspection :

  • Pour une inspection visuelle haute définition, une caméra RGB 4K équipée d’un zoom optique x7 à x200 est indispensable.

  • Pour la détection thermique ou la recherche de surchauffes, une caméra thermique radiométrique type FLIR est recommandée.

  • Pour des mesures précises ou modélisations 3D, l’usage du RTK ou d’un capteur LiDAR permet d’obtenir des relevés centimétriques.

  • Dans les zones difficiles d’accès, privilégier une caméra orientable ou une nacelle 360° stabilisée pour couvrir tous les angles.

En 2025, les modèles DJI Matrice 30T ou Mavic 3 Enterprise dominent ce secteur grâce à leur polyvalence et robustesse.

4. Trois cas concrets d’utilisation

Pour illustrer l’efficacité du drone en inspection, voici trois exemples réels :

Inspection de façade d’immeuble (contrôle réglementaire)
La mission a permis de capturer 300 photos haute résolution géolocalisées en seulement 1 heure, contre 2 jours avec une nacelle. Client : syndicat de copropriété.

Inspection d’un viaduc routier (analyse structurelle)
Le drone Matrice 300 équipé d’un zoom x200 et d’un LiDAR a permis de repérer fissures, corrosion et défauts structurels. Résultat : un modèle 3D complet et un rapport PDF avec plan d’action ont été livrés.

Inspection de lignes électriques haute tension (HTB)
La mission couvrait 20 km de ligne par jour pour repérer la végétation invasive et l’état des pylônes. Le résultat : photos géoréférencées, position GPS précise, et possibilité de comparer les données sur plusieurs campagnes.

5. Quels livrables et résultats produire ?

Les missions d’inspection par drone génèrent différents types de livrables, adaptés aux besoins des clients :

  • Photos et vidéos haute définition géoréférencées.

  • Rapports annotés avec localisation des zones de défauts.

  • Modèle 3D ou orthophoto de la structure inspectée.

  • Rapport thermique avec cartographie des anomalies thermiques.

  • Mesures précises des déformations, volumes ou écarts par rapport aux plans.

Ces données peuvent être intégrées directement dans des logiciels SIG, BIM ou de gestion de patrimoine.

6. Quelle réglementation et quelles obligations ?

Les inspections d’infrastructures par drone relèvent généralement de la catégorie Spécifique (EASA), notamment si :

  • Le vol s’effectue proche de personnes ou d’infrastructures sensibles.

  • La mission se déroule en zone urbaine ou industrielle.

  • Le drone doit voler hors vue directe (BVLOS).

Dans ces cas, il est impératif de préparer un SORA (Specific Operations Risk Assessment) et d’obtenir les autorisations nécessaires (DGAC, préfecture, etc.).

Dronyx accompagne les professionnels pour :

  • Rédiger et soumettre le SORA.

  • Réaliser la déclaration opérationnelle auprès de la DGAC.

  • Gérer l’assurance et les autorisations administratives.

Conclusion

En 2025, l’inspection d’infrastructures par drone n’est pas seulement une innovation : c’est une solution éprouvée, sûre, rapide et économiquement compétitive. Que ce soit pour des ponts, des lignes électriques, des façades ou des silos, le drone permet de gagner du temps, réduire les risques et obtenir des données précises et exploitables.

Un projet ?

Contactez Dronyx pour obtenir un devis et explorons ensemble la solution qui vous convient

Un projet ?

Contactez Dronyx pour obtenir un devis et explorons ensemble la solution qui vous convient

Pilotez avec Dronyx

Rejoignez notre équipe de pilotes partenaires

Pilotez avec Dronyx

Rejoignez notre équipe de pilotes partenaires

Partager via: