Drones et environnement : protéger, mesurer, analyser
Les drones sont devenus en 2025 des outils essentiels pour l’écologie, la préservation de la biodiversité et la gestion des risques naturels. Grâce à leurs capteurs et à leur agilité, ils offrent une solution rapide, précise et non intrusive pour observer, cartographier et intervenir dans les milieux naturels.
Dans cet article, découvre comment les drones aident à protéger l’environnement, quels sont les cas d’usage concrets, et comment se positionner sur ce marché à impact.
Sommaire
Pourquoi les drones sont utiles pour l’environnement
7 cas d’usage écologiques concrets
Quels capteurs utiliser ?
Comment structurer une mission environnementale
Clients types et appels à projet
1. Pourquoi les drones sont utiles pour l’environnement ?
Non intrusifs, silencieux, rapides
Évitent l’envoi d’équipes sur site (zones fragiles ou inaccessibles)
Mesures ultra-précises : altitude, thermique, multispectral
Intégration facile aux SIG et modèles scientifiques
🎯 Le drone permet une analyse fine, régulière et éco-responsable, sans dégrader l’écosystème.
2. 7 cas d’usage drone pour l’environnement
Les principales applications des drones pour l’analyse et la surveillance environnementale incluent :
Suivi de la faune : comptage des espèces, repérage des nids, suivi des migrations.
Cartographie de la végétation : estimation de la biomasse, détection des espèces invasives.
Surveillance des glaciers : mesure de la fonte et suivi de l’évolution topographique.
NDVI et indices de vigueur : évaluation de la santé des sols et des cultures.
Érosion du littoral : modélisation 3D et suivi comparatif dans le temps.
Prévention des incendies : cartographie des zones à risque et thermographie.
Suivi post-catastrophe naturelle : analyse rapide et cartographie des dégâts.
Les drones sont déjà utilisés par les parcs nationaux, collectivités, ONG, chercheurs.
3. Capteurs & outils recommandés
Pour chaque besoin, voici les capteurs recommandés :
Santé végétale : capteurs multispectraux comme Parrot Sequoia ou Micasense.
Thermique (feux, détection d’animaux) : capteurs thermiques comme FLIR Boson ou DJI Zenmuse H20T.
Topographie / mesure de volumes : capteurs RTK ou LiDAR tels que Livox ou Riegl MiniVUX.
Cartographie 2D / 3D : caméra RGB associée à des logiciels comme Pix4D ou DroneDeploy.
Suivi longue durée : intégration GPS / Cloud avec une solution de visualisation (viewer).
🎯 Bonus : certains capteurs permettent de croiser données climatiques, images, reliefs.
4. Structurer une mission environnementale
Étapes :
Identifier l’objectif scientifique / technique
Obtenir autorisations de survol (zone naturelle, ZPS, etc.)
Choisir le bon capteur
Réaliser le vol avec précautions écosystème
Traiter et livrer les données sous format exploitable (PDF, GeoTIFF, QGIS, etc.)
Archiver / comparer sur plusieurs mois ou années
5. Clients potentiels & appels à projet
Quelques exemples de types de clients et de leurs besoins typiques :
Collectivités locales : suivi des zones sensibles, réalisation de plans climat.
Parcs naturels, ONF, OFB : cartographie des habitats et des espèces protégées.
Universités et chercheurs : études sur la biodiversité, le climat et les risques environnementaux.
ONG environnementales : observation, prévention et reporting terrain.
Bureaux d’études environnement : prestations sur appel d’offre, missions ponctuelles ou régulières.
Pense à candidater aux appels à projets publics ou européens (Horizon Europe, ADEME, LIFE).