Cartographie 3D par drone : méthodes & outils



En 2025, la cartographie 3D par drone s’impose comme la solution incontournable pour créer rapidement des modèles numériques de terrain, plans topographiques, calculs de volume ou représentations BIM. Plus rapide, plus précise et souvent plus économique que les méthodes traditionnelles, elle séduit les secteurs du BTP, de l’urbanisme, de la gestion forestière ou du patrimoine.

Mais quelle méthode choisir entre photogrammétrie et LiDAR ? Quels équipements et logiciels privilégier ? Et quels livrables proposer aux clients ? Ce guide complet vous accompagne de la mission terrain à l’export SIG ou BIM.

📌 Sommaire

  • Pourquoi faire une cartographie 3D par drone ?

  • Méthodes principales : photogrammétrie vs LiDAR

  • Matériel et capteurs recommandés

  • Logiciels de traitement 3D en 2025

  • Formats et livrables fournis

  • Cas d’usage professionnels concrets

1. Pourquoi cartographier en 3D avec un drone ?

La cartographie 3D par drone offre de multiples avantages pratiques et économiques :

✅ Un accès rapide à des données précises, même sur de grandes surfaces.
✅ Un gain de temps majeur : plusieurs hectares cartographiés en seulement 30 minutes.
✅ Des modèles interactifs et exploitables dans les logiciels métiers.
✅ Une réduction des coûts par rapport à un levé topographique classique ou un scan statique.

Les applications sont nombreuses : topographie, urbanisme, génie civil, suivi de chantier, aménagement du territoire, BIM et création de jumeaux numériques.

2. Photogrammétrie ou LiDAR : quelle méthode choisir ?

Deux grandes méthodes coexistent pour réaliser une cartographie 3D :

  • La photogrammétrie repose sur l’analyse de photos aériennes recouvrantes, associées aux coordonnées GPS, pour reconstituer le relief. C’est la méthode idéale pour les terrains dégagés, les zones urbaines ou les bâtiments.

  • Le LiDAR, lui, utilise des mesures laser qui pénètrent à travers la végétation et captent le relief au sol. C’est le choix privilégié pour les forêts, les zones escarpées ou les projets nécessitant une précision centimétrique, même sous couvert végétal.

💡 En 2025, les deux techniques peuvent se combiner pour produire des modèles enrichis, associant textures réalistes et géométrie précise.

3. Quel matériel utiliser pour la cartographie 3D ?

Le choix du drone et du capteur dépend de vos besoins :

  • Pour de la photogrammétrie standard, un DJI Phantom 4 RTK ou un DJI Mavic 3 Enterprise offre un excellent rapport qualité-prix.

  • Pour cartographier de grands périmètres, optez pour un drone à décollage vertical (VTOL) comme le WingtraOne ou l’eBee Geo.

  • Si vous devez cartographier sous végétation dense ou sur des reliefs complexes, le duo DJI Matrice 300 avec un LiDAR Mapper+ ou Livox AVIA sera plus adapté.

  • Enfin, pour des projets ultra-précis ou exigeants, des solutions haut de gamme comme le Freefly Alta X équipé d’un Riegl miniVUX seront nécessaires.

4. Quels logiciels de traitement 3D choisir ?

Le traitement des données est une étape clé. Voici les logiciels les plus utilisés en 2025 :

  • Agisoft Metashape : complet pour la photogrammétrie et les modèles texturés.

  • Pix4Dmapper : solution professionnelle avec modules spécialisés (survey, BIM…).

  • CloudCompare : puissant pour le traitement et l’analyse des nuages de points.

  • Autodesk ReCap Pro : recommandé pour intégrer les relevés dans un flux BIM.

  • QGIS : indispensable pour l’export SIG, l’analyse spatiale et la mise en carte.

Chaque logiciel permet d’extraire différents formats selon l’usage final.

5. Quels formats et livrables fournir ?

En fonction des besoins des clients ou partenaires techniques, vous pourrez livrer :

  • Une orthophoto géoréférencée aux formats GeoTIFF, JPG ou PDF.

  • Un modèle 3D exporté en .obj, .ply, .dxf ou .rcs.

  • Un modèle numérique de terrain (MNT) ou de surface (DSM) au format .tif ou .asc.

  • Des courbes de niveau en .shp ou .dxf.

  • Des fichiers directement intégrables en SIG (.shp) ou BIM (.ifc, .rcp, .las/.laz).

Tous ces livrables peuvent être géoréférencés dans les systèmes usuels (Lambert 93, WGS84…).

6. Exemples concrets de cas d’usage

La cartographie 3D par drone répond à de nombreuses problématiques professionnelles :

  • Suivi de chantier BTP : génération d’un modèle 3D et calcul des volumes de terrassement, avec mises à jour hebdomadaires.

  • Gestion forestière : fusion d’une orthophoto et d’un MNT pour analyser la biomasse et le sol.

  • Relevé de patrimoine : modélisation 3D détaillée d’un clocher, d’un château ou d’un monument historique.

  • Aménagement urbain : production de modèles 3D intégrés dans les plans locaux d’urbanisme ou des maquettes BIM urbaines.

Conclusion

En 2025, la cartographie 3D par drone est un atout incontournable pour les professionnels de la topographie, du BTP, de l’urbanisme ou de l’environnement. En maîtrisant les méthodes, les outils et les livrables adaptés, vous maximisez votre valeur ajoutée et votre compétitivité sur le marché.

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