Agriculture de précision : les drones au service des cultures



L’agriculture de précision repose sur un principe simple : produire mieux en intervenant de manière ciblée. En 2025, les drones agricoles sont devenus des alliés incontournables des agriculteurs, coopératives et exploitants souhaitant optimiser leurs rendements tout en réduisant les coûts.

Dans cet article, découvrez comment les drones transforment les pratiques agricoles, quels capteurs sont utilisés, et quels sont les cas d’usage les plus rentables.

Sommaire

  • Qu’est-ce que l’agriculture de précision ?

  • Pourquoi utiliser un drone ?

  • Les capteurs utiles en agriculture

  • 5 cas d’usage concrets en 2025

  • Livrables et résultats attendus

  • Quel drone pour quel besoin ?

  • ROI et subventions disponibles


1. Agriculture de précision : définition

L’agriculture de précision consiste à observer finement les cultures afin d’ajuster les interventions au bon endroit, au bon moment, et à la bonne dose. L’objectif est clair :

  • Observer les parcelles à haute fréquence

  • Adapter les intrants (engrais, eau, phytosanitaires) zone par zone

  • Mieux gérer l’eau, les nutriments et les traitements au mètre carré

Ce modèle permet de réduire les coûts tout en améliorant la qualité et le rendement des récoltes.


2. Pourquoi utiliser un drone en agriculture ?

Le drone présente de nombreux avantages par rapport aux méthodes classiques :

✅ Il offre une vue aérienne rapide et précise sur de grandes surfaces.
✅ Il génère des données géolocalisées exploitables en quelques heures.
✅ Il réduit les passages de machines dans les champs, limitant ainsi le tassement du sol.
✅ Il peut compléter ou remplacer les images satellites, notamment en cas de couverture nuageuse.

En résumé, le drone permet une surveillance précise, économique et flexible.


3. Quels capteurs utiliser en agriculture ?

Chaque type de capteur répond à un besoin spécifique :

  • Caméra RGB classique : pour l’observation visuelle et la détection précoce des maladies.

  • Capteur multispectral : pour produire des cartes NDVI, NDRE ou MSAVI, utiles au suivi de la santé des plantes.

  • Capteur thermique : pour identifier les zones de stress hydrique ou ajuster l’irrigation.

  • Module LiDAR : pour modéliser le terrain, les pentes ou estimer la biomasse.

En 2025, le multispectral reste le capteur le plus utilisé en agriculture de précision.


4. 5 cas d’usage concrets en 2025

Le drone trouve des applications rentables dans de nombreux contextes agricoles. Voici les principaux :

  1. Cartographie NDVI
    Permet de détecter les zones de stress végétal, de cibler les zones faibles et de créer une base pour la modulation des intrants.

  2. Surveillance des parcelles
    Suit l’évolution des cultures, identifie rapidement les maladies ou ravageurs et accélère les prises de décision.

  3. Analyse de l’irrigation et du stress hydrique
    Utilise la thermographie pour repérer les manques d’eau et optimiser la programmation des tours d’eau.

  4. Calcul de biomasse et volumes
    Évalue les volumes de fourrage, de silo ou de betteraves pour faciliter la logistique et la facturation.

  5. Planification des traitements phytosanitaires
    Génère des cartes d’épandage à dose variable, permettant de réduire les produits phytosanitaires tout en améliorant les rendements.


5. Quels résultats et livrables attendre ?

Un prestataire drone en agriculture fournit des livrables exploitables et intégrables dans les outils agricoles :

  • Cartes NDVI, NDRE, MSAVI au format GeoTIFF ou SHP

  • Cartes de prescription compatibles ISOXML

  • Orthophotos haute résolution des parcelles

  • Rapports automatiques par parcelle avec analyses et recommandations

  • Profils d’évolution temporelle pour suivre la santé des cultures

Ces livrables permettent à l’agriculteur de prendre des décisions concrètes et mesurables.


6. Quel drone pour quel besoin ?

Le choix du drone dépend de l’usage visé :

  • Pour l’observation visuelle, un DJI Mavic 3 Multispectral avec capteur RGB + multispectral est recommandé.

  • Pour les grandes cultures, des drones à voilure fixe comme le WingtraOne ou l’eBee Ag équipés de capteurs RedEdge-P ou Altum PT sont préférés.

  • Pour le suivi thermique, le DJI Mavic 3T ou le Parrot Anafi USA équipé de caméra FLIR est idéal.

  • Pour la cartographie volumétrique, un Phantom 4 RTK ou un DJI Mavic 3E en photogrammétrie suffisent.


7. Quel retour sur investissement pour l’agriculteur ?

Le ROI d’une mission drone agricole est mesurable dès la première campagne. En moyenne :

  • Une cartographie NDVI coûte entre 8 et 15 €/hectare et peut générer jusqu’à 100 €/ha d’économies ou de gain de rendement.

  • Le suivi des maladies est facturé entre 10 et 20 €/ha et permet de réduire l’usage de produits phytosanitaires.

  • L’analyse irrigation et stress hydrique coûte de 12 à 25 €/ha et permet d’économiser eau et énergie.

De plus, des subventions PAC et aides régionales existent en France pour financer ces diagnostics par drone.


Conclusion

En 2025, le drone n’est plus un luxe mais un outil rentable et stratégique pour l’agriculture de précision. En combinant observation multispectrale, thermique et photogrammétrique, les exploitants obtiennent des données concrètes, exploitables et directement intégrées dans leur gestion agricole.

Un projet ?

Contactez Dronyx pour obtenir un devis et explorons ensemble la solution qui vous convient

Un projet ?

Contactez Dronyx pour obtenir un devis et explorons ensemble la solution qui vous convient

Pilotez avec Dronyx

Rejoignez notre équipe de pilotes partenaires

Pilotez avec Dronyx

Rejoignez notre équipe de pilotes partenaires

Partager via: